Garens Jean-Louis

Coupe du monde Russie 2018 : « mojna » pour ce billet

Du 14 juin au 15 juillet 2018 se tiendra en Russie la 21e édition de la Coupe du monde de football masculin.

Cette compétition, organisée pour la première fois en 1930 en Uruguay, avait été remportée par le pays organisateur. Depuis, ce tournoi fondé par Jules Rimet, ancien président de la FIFA, n’a cessé d’émouvoir la planète. Voici tout ce qu’il faut savoir avant le coup d’envoi !

Coupe du monde en Russie : c’est parti !

Coupe du monde
📷 Gellinger via Pixabay

Le match d’ouverture de la 21e édition opposera la Russie, pays hôte, et l’Arabie Saoudite jeudi 14 juin à 11h (heure d’Haïti), 17h à Paris, 15h en temps universel.

Les 32 équipes qualifiées et présentes en Russie méritent leur qualification, retrouvez-les toutes ici. Regroupées dans huit poules de quatre équipes, elles vont s’affronter jusqu’au 28 juin. Après les 48 rencontres du premier tour, le périple s’arrêtera pour la moitié d’entre elles et les qualifiés se retrouveront aux huitièmes de finale dès le 30 juin.

Les matchs les plus attendus

Le vendredi 15 juin, le monde assistera au choc ibérique : le Portugal de Cristiano Ronaldo, champion d’Europe en titre, affrontera l’Espagne de Gérard Piqué à Sotchi. Les Bleus débuteront leur phase de groupes face aux « Socceroos », le surnom de la sélection australienne, samedi 16. Les Allemands champions du monde en titre, quant à eux, devront faire leur entrée en lice face aux Mexicains le 17 juin. A noter, le Mexique n’a jamais gagné contre l’Allemagne.

Le Panama, qualifié pour la première fois de son histoire, devra affronter la Belgique, l’Angleterre et la Tunisie dans le groupe G. On passera également au crible les matches du Brésil et de l’Argentine qui sont censés terminer premier de leurs groupes respectifs.

À vos crampons, prêts, marquez !

Parmi les grands noms qui sont supposés créer la magie, citons le portugais Cristiano Ronaldo, l’argentin Lionel Messi et le brésilien Neymar Jr. Il y a aussi le français Antoine Griezmann, l’allemand Mesut Özil et le belge Kevin De Bruyne. Par ailleurs, les finalistes de la Ligue des Champions Sadio Mané (Sénégal) et Mohamed Salah (Egypte) sont des joueurs à suivre.

De 1930 à 2014, 943 matches ont été disputés, enregistrant 2379 buts. Qui pour succéder à James Rodriguez (Colombie) comme meilleur buteur, qui a comptabilisé 6 réalisations en 2014 ? Très certainement, il est trop pour le dire. En tout cas, aucun des grands joueurs d’aujourd’hui ne figure dans le classement des meilleurs buteurs de l’histoire de la Coupe du Monde : pas de Neymar, Messi, Ronaldo ou de Griezmann.

Les nouveautés 2018

Les matches seront disputés dans 12 stades allant de 35 à 81000 places répartis dans différentes villes de Russie. Le ballon de la Coupe du monde FIFA 2018, baptisé Telstar 18, comprend le logo Adidas, celui de la Coupe du monde FIFA 2018 et le nom Telstar, tous dorés.

La mascotte officielle de la coupe du monde est Zabivaka, un loup portant des lunettes oranges.

Coupe du Monde
📷 Stux via Pixabay

Comme innovation, il y aura le spray temporaire pour définir par une ligne droite l’emplacement du mur lors d’un coup franc pour faire respecter les 9,15 mètres réglementaires. La plus grosse « innovation » : l’arbitrage vidéo ! En effet, l’arbitre central pourra faire appel à la vidéo pour :

  1. analyser une action susceptible de valoir un penalty ;
  2. valider ou non un but ;
  3. attribuer ou non un carton rouge ;
  4. corriger une erreur d’identité d’un joueur sanctionné.

Pour la première fois, un quatrième remplacement sera autorisé en cas de prolongation. Aussi, la pause-fraîcheur quand le thermomètre atteint ou dépasse 32 degrés. Une décision qui revient à l’arbitre et qui ne pourra être prise qu’à la 30e et à la 75e minute d’un match.

La Commission des arbitres de la FIFA a nommé 36 arbitres et 63 arbitres assistants officiant dans 46 pays différents pour la Coupe du monde de la FIFA 2018.

Coupe du Monde
📷 Comfreak via Pixabay

En attendant, on s’accroche à son calendrier et à ses pronostics.

Mожно : mojna –> Je peux ?

Cette expression en seulement 5 lettres est presque une forme de politesse ! Quand vous dites можно ça signifie que vous demandez une permission à quelqu’un. C’est typiquement le type de phrases qu’on utilise pour se glisser dans une foule en Russie, par exemple, ou pour passer devant quelqu’un de manière civilisée. Je pensais écrire mon premier billet sur la Coupe du Monde en attendant de lire d’autres billets à MondoMondial ! 😉

Dans un prochain billet, je vous parle de la Mannschaft, mon équipe favorite. Permettez que j’explique mon soutien à la sélection allemande.


Finale C1 : le Real Madrid va-t-il faire chou blanc ?

En marge de la Coupe du monde de football 2018, les amoureux du ballon rond attendent la finale de la Ligue des Champions.

Ce grand événement sportif sera accueilli au Stade olympique de Kiev (Ukraine) le 26 mai.

Finale
CC Pixabay

Le choc de la finale opposera le Real Madrid de Zinedine Zidane au Liverpool de Jürgen Klopp. Le club le plus titré face à la meilleure attaque de cette compétition.

Les enjeux de cette finale sont énormes.

Tout d’abord, pour les poulains de Zizou, c’est l’occasion de sauver les meubles. Faut-il rappeler que pour la saison 2017-2018, les titres de champion d’Espagne et de la Coupe du roi ont été gagnés par le grand rival catalan ? La Coupe aux grandes oreilles reste le seul trophée en vue de la Maison Blanche. En l’interne, Zinedine Zidane semble être usé après de deux ans et demi en fonction. De ce fait il pourrait quitter son poste d’entraîneur à l’issue de la saison. Jusqu’ici la course pour un triplé en C1, inédit depuis les années 70, reste plus que probable pour Zidane. L’ancien Galáctico pourrait ainsi connaître cet exploit phénoménal en tant que coach sportif.

D’un autre côté, l’entraîneur allemand de Liverpool, finaliste de la Ligue des Champions en 2013 avec le Borussia Dortmund, pourrait tenter le grand exploit. Avec, comme atout, le trio le plus prolifique de la Ligue des Champions, Klopp pourra compter sur Mohammed Salah (10), Roberto Firmino (10) et Sadio Mané (9). Ce record était détenu par la BBC (Bale-Benzema-Cristiano) en 2013/14 sur une même saison en LDC. À l’opposé, chaque talent du Real Madrid pourra faire la différence. Toutefois, Cristiano Ronaldo, meilleur buteur de l’histoire de cette compétition (120 buts), pourra se défoncer – lui une bête de la compétition.

La finale de la revanche

Pour la petite histoire, le chiffre 8 serait assimilé à la malchance pour le Real Madrid. Pour la grande Histoire, cette finale aura un petit goût de revanche. En fait, la dernière défaite des Madrilènes en finale sur la scène européenne remonte à 1981 face aux Reds (0-1), en France, au Parc des Princes.

Le Real Madrid va disputer sa 16ème finale de Ligue des Champions, dont 4 sur les 5 dernières années !!!

Pour sa huitième finale de Ligue des Champions, Liverpool va tenter d’ajouter une sixième coupe à son armoire à trophées. Tout comme le Real Madrid voudra gagner son 13e sacre de la plus prestigieuse compétition européenne.

Rendez-vous 26 mai.

Les paris sont ouverts.


Joyeux anniversaire mon blog

J’ai créé mon premier blog sur OverBlog. Ensuite, j’ai dû créer un autre blog que j’ai – par la suite – supprimé. Le 27 avril 2017, j’ai intégré la grande famille Mondoblog. Tel a été ma surprise quand j’ai reçu le message de sélection par voie électronique. Je m’étais juste inscrit comme ça sur suggestions d’une amie. J’avais voulu reporter ma candidature à la saison prochaine quand finalement je me suis imposé un challenge en y participant quelques jours avant la fin du concours.

Un blog pour affirmer mon existence

“Il faut écrire pour soi, c’est ainsi que l’on peut arriver aux autres.”

Eugène Ionesco

Le blog – outil d’expression libre et consentie – se considère jusqu’à cette date comme un organe de liberté de la parole, d’espace idiosyncrasique où quelqu’un s’exprime à voix haute sur un sujet donné avec une tonalité personnalisée.

Quand j’ai créé mon deuxième journal journal personnel diffusé sur WordPress, j’étais obsédé par le nombre de mes abonnés, des likes et de la visite sur le blogue.

Finalement, j’ai dû lâcher prise. J’ai tout abandonner. En intégrant Mondoblog, j’ai vite fait de penser à appeler le blog « Et si on en parlait ». Je voulais traiter de tous les sujets tabous ayant rapport à la sexualité, aux actualités. Peut être que je pourrais trouver des gens qui partagent mon avis.

Blog
📷 Mohamed Hassan via Pixabay

Jusqu’ici, mon présence sur la plateforme n’est pas inaperçue. J’ai de distingués blogueurs que j’oserais considérer comme mes blogopotes. Ainsi va la vie, ainsi va mon blog.

Un espace qui me sert de journal intime

Tout en étant fidèle à la ligne éditoriale que j’ai définie, je veux écrire quelques lignes pour permettre à mes lectrices et lecteurs de découvrir cette « grande gueule » qui se cache ce clavier. Mon premier billet  réussi traitait d’un sujet tabou : les tatouages. J’ai toujours eu ce lancinant désir de m’en faire un. Mais, je me retiens jusqu’à ce jour.

En un an, j’ai pu pondre plus d’une cinquantaine de billets. Pour mon cinquantième article de blog, j’ai voulu partager les cinq leçons que j’ai apprises à mes dépends.

L’aventure continue

Blog
📷 Mohamed Hassan

Jusqu’ici, j’ai eu la possibilité de suivre et d’échanger avec certains Mondoblogueurs. On se fait des retours. On partage nos avis. Certainement, les textes de ceux qui partagent mes points de vue me servent de rétrolien.

Aussi, j’ai eu la chance de participer au MondoChallenge. Cette activité qui me sert de tremplin m’accorde une certaine notoriété dans mon pays. Jusqu’où ira l’aventure ? Je m’intéresse très peu à la réponse. Je crois que j’aurai toujours un petit quelque chose à déclarer à la face du monde…


Liberté de la presse : Haïti sur le banc des rétrogradés

D’après le classement 2018 de Reporters sans Frontières (RSF) sur la liberté de presse, Haïti se positionne à la 60e position sur 180 pays. À noter que, par rapport à 2017, Haïti perd sept places.

Liberté
📷 StockSnap via Pixabay

Le métier de journaliste est un métier à risques

Lee Woodyear, journaliste freelance, explique que diffuser l’actualité est aujourd’hui devenu un métier dangereux. Entre autres, parmi les difficultés rencontrées par nos confrères en Haïti, citons l’absence de soutien des institutions. On aura beau parler de liberté d’expression, de presse, d’État de droit : autant de terminologies qui sonnent faux.

Charles de Gaulle, homme politique français, eut à dire :

« À la base de notre civilisation, il y a la liberté de chacun dans sa pensée, ses croyances, ses opinions, son travail, ses loisirs. »

Nous espérons avoir une société dans laquelle on ne cherche pas à imposer à l’autre son point de vue comme étant la norme.

La liberté de presse et ses illustres victimes

« Ne dis que la vérité même si elle t’assujettit à la mort » – Omar Ibn Al Khattab

Le mardi 3 avril 2018 a ramené le 18ème anniversaire de l’assassinat de Jean Léopold Dominique. Jean Dominique était un journaliste « grande gueule » né le 30 Juillet 1930 à Port-au-Prince. Il est le premier à avoir introduit l’utilisation du créole à la radio en Haïti. Aussi, Jean Do a fait la promotion du journalisme de terrain et a largement traité l’actualité internationale. Il a été abattu à son arrivée à la radio le 3 avril 2000 à 6h05 du matin. Jean Dominique est atteint de quatre balles. Le gardien de la station, Jean Claude Louissaint, est aussi abattu d’une balle. Jusqu’à date, l’enquête se poursuit.

L’affaire Legagneur

Il y a le cas du jeune photojournaliste Vladjimir Legagneur, porté disparu depuis le 14 mars dernier alors qu’il était en reportage à Grand Ravine, l’un des quartiers les plus sensibles de la capitale. Dans le cadre des opérations menées par la Police nationale d’Haïti, des ossements frais, des vêtements et un chapeau ont été retrouvés à Grand Ravine. Les objets retrouvés et les ossements devraient être analysés dans des laboratoires spécialisés. Jusqu’ici, sept personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette enquête.

À noter que le chapeau trouvé le 28 mars dernier sur un terrain situé à Sillon dans la localité de Palema (Grand-Ravine) est bien celui du journaliste, selon l’identification faite par son épouse aux enquêteurs. Le téléphone portable du journaliste a été retrouvé en la possession de deux individus arrêtés.

Liberté
© Page Facebook Amélie Baron Journaliste

Un mois et demi après la disparition du photojournaliste, la police n’a toujours pas fourni de détails sur son enquête ni sur les responsabilités éventuelles des sept personnes qu’elle a déjà arrêtées.

Liberté de presse et éthique professionnelle

« Une société n’est forte que lorsqu’elle met la vérité sous la grande lumière du soleil. » – Émile Zola

Qui dit quoi ? C’est la grande question que je me pose parfois. Dans le cadre de l’exercice de leur métier, certains tentent d’utiliser leur pouvoir, soit pour faire du chantage, soit pour détruire celui ou celle qui ne lui plait pas.

Chez nous, il y a cette volonté de détruire et dévaloriser toute figure, pensée, pratique non soumises à la dérive de l’autorité extérieure. Des termes comme persécution politique, diffamation, aberration rentrent dans la sémantique historique et prennent des extension de sens. Du moment que l’on pointe du doigt les mauvais agissements d’un représentant d’un pouvoir établi, ces vocables viennent ébruiter les tympans.

À l’opposé, il y a des médias qui malheureusement dans notre pays sont à la solde de certains individus. L’État, pour contrôler la pensée du peuple, a recours à la propagande, à la fabrication du consensus d’illusions nécessaires. Quel meilleur instrument que les organes de la presse pour accomplir cette mission ?

S’il est vrai que l’information c’est le pouvoir, la déontologie du métier doit être prise en compte. Je rêve d’une presse éthique en Haïti où les médias exerceront de moins en moins un rôle néfaste sur la conscience collective…


« L’homosexualité, la loi et la Bible : Quelle lutte en Haïti !» : Entretien avec son auteur

Il y a un an de cela, j’ai eu la chance de rencontrer Jean Olivens Paul, auteur du livre « L’homosexualité, la loi et la Bible : Quelle lutte en Haïti !», publié en 2016, en signature aux Éditions Henri Deschamps à Livres En Folie l’an dernier. Jean Olivens Paul a eu la gentillesse de répondre à quelques petites questions que voici:

Homosexualité
Compte Facebook de l’auteur

Garens Jean-Louis : Bonjour Olivens. Vous êtes détenteur d’une licence en Droit. Vous êtes aussi homme de Dieu. Pouvez-vous nous présenter l’ouvrage vous même ?

Jean Olivens Paul : Bonjour Garens. Effectivement, je détiens un diplôme de licence en Droit, ce qui me permet de militer comme Avocat au Barreau de la Croix-des-Bouquets et suis sur le point de décrocher un diplôme de Master 2 en Droit des Affaires à l’Université Jean Price Mars. Je suis également un Chrétien évangélique, moniteur de l’école dominicale, prédicateur, conférencier et musicien à l’église du Nazaréen de Michaud.

Comme il est écrit dans l’ouvrage, loin d’être un outil pour la promotion de l’homosexualité, c’est un plaidoyer pour le strict respect des droits humains, particulièrement de la liberté d’expression qui est un droit sacré reconnu tant par la Constitution haïtienne du 29 Mars 1987 amendée le 21 Mai 2011 que par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et d’autres Instruments juridiques internationaux ; et aussi, un appel à une interprétation juste et sincère des prophéties bibliques.

Le mot du droit sur l’homosexualité

Pourriez-vous nous en dire un peu plus à propos de votre livre et expliquer à qui il s’adresse ?

L’ouvrage est reparti en cinq chapitres dont le premier traite des « différentes tendances sexuelles » où l’accent est mis sur la tendance bisexuelle dans son aspect monogamique comme reflétant la volonté de Dieu.

Le deuxième, de « l’homosexualité et la loi » qui met en évidence la liberté d’expression tant dans les textes de lois internationaux que dans les textes de lois nationaux.

Le troisième chapitre parle de « l’homosexualité et la bible » en mettant l’emphase sur le plan de Dieu pour la sexualité pour ensuite comparer les points de vue des différentes religions les plus connues dans le monde sur le sujet tout en jetant un regard sur certaines associations d’homosexuels religieux pour finir avec la transsexualité qui est un phénomène à considérer.

Au quatrième chapitre, qui est le dernier écrit, Festimassi-madi est pris en compte ; beaucoup de secrets sont dévoilés dans ce chapitre.

Enfin, le cinquième chapitre fait une sorte de projection sur les conséquences du vote d’une éventuelle loi légalisant le mariage des homosexuels en Haïti tant sur la société en général que sur l’église en particulier.

Mon ouvrage s’adresse à toutes les couches de la société, d’abord à ceux de la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres). Ensuite, à la jeunesse estudiantine qui est toujours en quête de la vérité sur les sujets dits tabous et spécialement à la jeunesse chrétienne qui doit s’efforcer de se présenter devant Dieu comme des hommes et femmes éprouvés qui n’ont rien à rougir et qui dispensent droitement la parole de la vérité sans oublier les leaders protestants ayant organisé la marche du 19 Juillet 2013 contre le vote de la loi inexistante sur l’homosexualité.

Un message clair

Garens Jean-Louis : Pourquoi sentez-vous le besoin d’écrire un tel ouvrage ?

Jean Olivens Paul: Pour apporter un brin de lumière et inciter mes lecteurs à faire des recherches approfondies sur le sujet.

Homosexualité
Compte Facebook de l’auteur

Garens Jean-Louis : En écrivant « L’homosexualité, la loi et la Bible : Quelle lutte en Haïti !!!», avez-vous voulu faire passer un message, réveiller les consciences?

Jean Olivens Paul : Bien sûr, et le message est clair : « Pas d’interdiction ni de sanction sans un texte de loi ; personne ni rien ne peut faire échec à l’accomplissement des prophéties bibliques ».

Sociologie de l’homosexualité en Haïti

GJL : Avez-vous écrit ce livre pour changer un peu le destin des « Masisi » et »Madivin »?

JOP : Avec l’aide de Dieu, oui. En les conscientisant d’abord et en les acceptant comme mes égaux en droits.

Garens Jean-Louis : Quelle(s) difficulté(s) avez-vous rencontré pendant l’écriture de ce livre ? Comment les avez-vous surmontées ?

Jean Olivens Paul : Elles ont été énormes les difficultés : carence d’ouvrage sur le sujet, découragement des amis et proches parents, le boycottage de ceux qui sont contre le phénomène alors que pour garder la neutralité je me suis gardé de m’adresser aux institutions qui en font la promotion. Donc, aucun financement ni aide ni subvention ni sponsor jusqu’à présent. Dans ce cas, je me suis armé de beaucoup de courage pour avancer tout seul mais avec objectivité.

GJL : Rien qu’en voyant le titre de l’ouvrage. Certains pourraient penser que vous faites l’apologie du christianisme en imposant le point de vue de la Bible. Selon vous, est-ce juste ?

JOP : Ce ne serait pas tout à fait juste puisque je traite de la liberté d’expression et du respect des droits humains dans l’ouvrage. Pour ainsi dire, l’appel est fait à la repentance. Cependant, l’âme éclairée dira que même le CHRIST n’a pas imposé son évangile mais l’a enseigné.

GJL : Comment assurez-vous la promotion de votre livre ? Quelle est votre stratégie de promotion ?

JOP: J’utilise les réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp. Je donne des conférences et je participe à certaines émissions radiophoniques et télévisées quand les micros et/ou caméras ne me sont pas refusés. Je crois que cette entrevue sera d’une contribution incontestable et déjà je vous en remercie.


Aujourd’hui, j’ai vingt-huit ans

J’imagine certains d’entre vous faire de grands yeux rien qu’en voyant le titre du billet. On dirait que je fais moins vieux dans mes photos. Récemment, quand j’ai enfilé une casquette en présence d’une « amie », elle m’a balancé que j’avais la gueule d’un gamin. Eh oui ! Ce 2 avril marque mes 28 années d’existence. Je préfère ce terme à celui d’anniversaire.

Dans la logique des choses, les gens vont à l’église le jour d’un âge accompli pour remercier Dieu. Moi, je ne suis pas trop branché « bondieuseries ». Pourtant, à chaque nouvelle journée sous le soleil, j’ai le cœur rempli de reconnaissance envers le Créateur.

Certains recevront des cadeaux, des vœux et se feront même prendre dans une surprise party. Peut-être bien que j’en recevrai. En fait, ça a toujours été ainsi. Je n’ai jamais accordé une trop grande importance à cette date. Bizarre, non. Mais, c’est comme ça. Néanmoins, sachez que  mes souhaits sont sincères à votre égard.

Que vais je faire de ma vie ?

Ben. Si vous n’êtes pas parmi mes nouveaux lecteurs, vous savez que je ne suis pas (encore) marié. Bon. Ce n’est pas trop grave. Par contre, je pense souvent à avoir un môme. Histoire de ne plus être célibataire sans enfants. Hihihi.

Passons aux choses sérieuses. Aujourd’hui, je devais songer à faire le bilan de ma vie.

En 2008, j’avais 18 ans. J’allais entamer ma dernière année d’études secondaires. J’étais à peine majeur selon la législation de mon pays. C’était la grande fierté d’ado.

Ans
📷 Selfie

En 2028, j’aurais trente-huit ans, si je suis certainement en vie. À cet âge, j’espère avoir une vie stable affectivement, économiquement et un bien meilleur statut social. Ma première progéniture devrait sans doute être en classe de primaire.

Je me suis posé la question sans vraiment avoir la réponse. En fait, je vis au jour le jour. Non pas que je n’aie aucun objectif dans la vie mais je n’ai pas un plan de vie préétabli.

À 28 ans

Dois-je avouer que je n’ai pas encore voté ? D’un point de vue global, l’humanité a essayé toutes les formes de gouvernement pour diriger sa destinée. Comme résultat, la race humaine et notre planète ne se sont jamais aussi senties menacées. Si je considère le cas de mon pays, Haiti, c’est plus consternant. Plus de 30 ans après avoir brisé le joug de la dictature, la démocratie n’a jamais fait ses preuves. Pour comble de notre malheur, les acquis démocratiques sont bafoués à chaque fois. Notamment, les votes populaires ne seront jamais respectées et ne traduiront jamais le desiderata du peuple.

Évidemment, pour avoir vécu plus d’un quart de siècle, j’ai appris pas mal de choses : La vie, la mort, les amitiés, la famille, la douceur, la méchanceté, la franchise, l’hypocrisie, l’amour…

Combien de temps me reste-t-il à vivre ? Ça je ne le saurai jamais. Cependant, je continuerai d’être celui qui aime les petits plaisirs de la vie.


Mon grain de sel – Un blog, une histoire

Aujourd’hui, vous allez découvrir un blogueur adorable qui se cache derrière le blog : Mon Grain de Sel. Gio Casimir est un jeune homme qui aime écrire, qui aime partager tout en restant naturel et abordable.

blog
📷 Patrick Casimir

Peux-tu te présenter à nos lecteurs?

Pour l’état civil,  je réponds au nom de Jacques Georges Casimir mais tout le monde m’appelle Gio. Je suis photographe professionnel, étudiant en Histoire de l’art et je suis en train de mettre la touche finale à mon premier documentaire. En dehors de ces activités je suis aussi bloggeur (rires) et apparemment, je porte de nombreux chapeaux !

Comment est venue l’idée de créer un blog?

L’écriture fut mon premier amour. J’avais même été puni au secondaire pour une histoire érotique que j’avais ébauché. Après une pause de quelques années loin de ma plume, en 2013, je me suis dit pourquoi ne pas recommencer? J’ai créé un personnage fictif « Une certaine donzelle », qui a vécu l’espace d’une dizaine de publications parce que je devais surtout me concentrer à l’époque sur ma carrière en photographie. J’ai entre-temps continué à créer du contenu pour des magazines comme Escapade et TRANS avant de finalement me décider de me remettre à mon compte. Mon grain de sel était né !

Pourquoi ce nom?

Je suis amateur de bonne cuisine, c’est un domaine où la maitrise du sel est importante (rires). En fait, en créant le blog, je n’ai pas voulu me limiter à un seul type de sujets. J’avais l’intention de parler d’un peu de tout. Et bon, je ne suis pas l’inventeur de l’expression qui illustrait mes ambitions de blogueur, mais elle me convenait très bien.

Ton blog, tu organiseras

Comment gères-tu ton blog ?

Le plus souvent, à partir de mon téléphone, à partir de l’application WordPress qui me permet d’éditer mes textes et de les partager avec les lecteurs. La plupart des textes sont relus par des amis avant la publication finale. Certains articles sont sujets de débats. Je suis sollicité régulièrement en dehors des plateformes de partage pour un commentaire ou juste pour une remarque constructive.

Combien de temps en moyenne passes-tu sur la rédaction d’un article?

Cela dépend de mon emploi du temps, je peux passer entre 1h et une semaine sur un texte. Par exemple, le prochain texte à paraître est en conflit avec des deadlines que je me suis donné pour des activités auxquelles je prends part et je suis désolé que mes lecteurs en souffrent.

Du succès tu en auras

Selon toi, à quoi est dû le succès de ton blog?

 Le succès de mon blog vient surtout de deux facteurs principaux :

·       Je ne m’impose aucune règle en écriture parce que mes posts sont 90 % de vécus personnels et 10% de mise en scène (je modifie un peu les scènes pour que les concernés gardent leur anonymat).

·       Deuxièmement, pour le côté intimiste du contenu. En lisant mon blog, vous aurez à peu près les mêmes réactions que durant une conversation avec votre meilleur ami. J’essaie le plus que possible de vendre l’illusion au lecteur que je lui parle directement.

De l’inspiration tu trouveras

Quelles sont tes sources d’inspirations (personnalités, époque, tendance, style) ?

Je lis beaucoup de blogs lifestyle pour avoir une idée de ce qui se discute, la fluidité de Lou et sa plume sont aussi une source d’inspiration mais le plus important reste les témoignages et le contact humain. Le genre que tu entends en tap-tap ou vraiment par hasard au bureau, à la fac.

Un conseil à donner aux personnes qui voudraient se lancer?

Au risque de paraitre cliché : Foncez, l’écriture est une si belle aventure et la vie est trop courte pour mettre vos projets de coté.

Quels sont tes projets pour 2018?

Mon cher, je dois avant tout finir le documentaire sur lequel je bosse depuis deux ans. Continuer à rénover ma maison et pourquoi ne pas bosser à fond sur le projet de roman/nouvelles et pourquoi ne pas avoir un nouveau coup de cœur parce que ça me rend loquace, donc très productif.

Tu es présent sur les réseaux sociaux, où peut-on te retrouver?

 Un peu partout : Facebook et Instagram surtout, c’est drôle de toujours se croiser entre deux voyages pour nos entrevues non ? Je fais plus ou moins une pause réseaux sociaux, j’observe plus que je ne poste ce qui me permet d’épurer un peu mes listes.

Un dernier mot pour tes lecteurs ?

 Je voudrais avant tout remercier mon lectorat de sa fidélité malgré mon irrégularité ces jours-ci parce que franchement, sans lectorat, l’auteur n’aurait pas sa place. Je vais surtout prodiguer un conseil : Aimez, Aimez encore et toujours. Aimez passionnément, avec la rage du désespoir. Aimez-vous !


DSM de Wedly Mozeau de Règleman Afè Popilè

Annoncé sur les réseaux sociaux depuis lundi, Wedly Mozeau de « RÈGLEMAN AFÈ POPILÈ» nous a livré son projet solo baptisé DSM. Notamment, le membre du groupe de rap engagé, à travers les voix emblématiques de Vanessa Jeudi, KEB, et autres, insuffle un nouveau tournant dans leur lutte contre le système étatique. « Pile 14 », « Jeyografi », « Pòtoprens » figure parmi les titres qui touchent la plaie du doigt. Mais, pas que ça ?

Règleman Afè Popilè
Compte Facebook du groupe

DSM, un témoignage de reconnaissance ?

En fait, qui dit lutte dit alliés. En effet, la mouvance estudiantine s’organise autour de la camaraderie.

On retrouve Konpè une collaboration avec Mawon Ann di en sixième position.

 » Lè pran lari, nou montre leta ki bwa nou chofe ».

Puisqu’on doit s’attendre à des dommages dans une lutte,

« Mwen ba ou laj mwen, yon jan pou lavi m pa pi kout ».

Agir pour changer l’ordre des choses

Si les rappeurs traditionnels assoient leur popularité sur des clashes ou beefs, Wedly Mozeau de « RÈGLEMAN AFÈ POPILÈ» vise une toute autre perspective.

« Nou pa nan bif rapè, se sou leta nou lonje gun nou ».

En tout cas, telle est la précision apportée dans « Pile 14 ». En fait, à combat égal, armes égales. Le membre du groupe qui utilise le rap conscient dénonce la campagne de dénigrement, le mensonge utilisé par l’État contre les étudiants engagés. Cela va-t-il les arrêter? Oh que non ! Ils sont prêts à braver les interdits sociaux et relever les défis.

« Malgre prensip sosyete a, se chak jou m’ pile katòz ».

À travers « Jeyografi » avec la voix de Ed Daliriks, l’hypocrisie sociale est dénoncée. Entre dire et faire, l’illusion créée à exister dans différents systèmes politiques du monde.

«Al mande Maduro, se medya ki envante kriz la.
Se swa pèp ou kenbe zam, oswa l’ap ret tann kris la…»

En effet, la classe des opprimés doit agir pour changer son destin sinon elle risque de croupir à jamais dans la misère.

À vous d’en juger !

Personnellement, j’ai appris ce mélange de jazz et de rap dans quelques morceaux. « Gran chimen » pourrait bien impose cette tristesse à ceux qui ont grandi avec une grand mère.

Comme dit l’adage, il n’est pas de vent pour celui qui ne sait pas où il va. Effectivement, pour savoir où l’on va, il faut se souvenir d’où l’on vient. Vous comprendrez toute l’importance de « Sous » une collaboration de BOC, 35 Zile et Oh Bebe.

« Sosyete ki kale m nan […] Pran pou sanzave ».

« Nou sòti lwen, nou mache lontan ».

« Back to the roots ».

Finalement, vous tirerez vos propres conclusions et appréciations.
Écouter DSM par Règleman Afè Popilè #np sur #SoundCloud


#FèYoWont, mon hashtag pour dénoncer le harcèlement sexuel en Haïti

Le hashtag est un outil social puissant. Récemment, les hashtags #MeToo, #BalanceTonPorc ont libéré la parole à l’échelle planétaire. En effet, le Times a désigné celles qui ont « brisé le silence » des violences sexuelles comme « personnalités de l’année 2017 ». Dans le même ordre d’idées, le nouveau Comité Exécutif du Centre Pen Haiti présidé par Kettly Mars a voulu démarrer ses activités en lançant un concours de hashtag. Un hashtag pour inviter à la réflexion et au débat sur la condition des femmes en Haïti le 8 mars. À l’issu de ce concours, mon texte a remporté le premier prix. Une petite présentation de ce texte.

hashtag
Page Facebook du Centre Pen Haïti

Présentation du Centre Pen Haïti

PEN Haïti est une association faisant partie du réseau « PEN International ». PEN International est une organisation non politique, non gouvernementale, la plus ancienne organisation de défense des droits de l’Homme et la plus ancienne organisation littéraire internationale.

PEN Haïti a été fondé en 2009 par un groupe d’amis, travailleurs de la plume, créant la résidence Georges Anglade.

Le Centre PEN-HAITI est une association d’écrivains et de journalistes ayant pour objectifs :

• La promotion de la littérature et la liberté d’expression
• La défense des travailleurs de la plume et de leurs conditions de travail
• La promotion et la diffusion des œuvres de l’esprit
• L’accompagnement des politiques culturelles, particulièrement celles du livre vers l’école et la société civile.

#FèYoWont, mon hashtag

An Ayiti, fanm nan diferan kondisyon sibi asèlman seksyèl, soti sou sila yo ki ap travay kay madanm rive sou sila yo ki ap travay sou biwo. Sa kapab kòmanse ak yon remak deranjan (Gad gwosè bouda w), pase nan yon pwopozisyon endesan e sa ka menm debouche sou yon revokasyon.

Fòk mwen di nou medam : Pa kite pèsòn fè nou panse se nou menm ki pwoblèm nan pou fè nou wont, fè nou pase pou rizèz. Se nou ki pou « Fè Yo Wont ».

Premye demach nou ka antreprann lè pèsekisyon yo kòmanse se :

– fè nonm nan sonje li gen madanm ak pitit (depi nou okouran de sa).

Ann sipoze sa ta pase nan lari (machann pwomennen). Nou konn ti pwovèb ki di  » Ou gen bèf atè ou pa ka sale li, ou bezwen fè chay mete atè toujou « .

Si premye estrateji a pa mache nan kad asèlman seksyèl nan travay nan yon kad fòmèl, si patwon an montre li twò ensistan oubyen vyolan, nou ka montre li nou sou fè eskonbrit (fè moun pou li, fè bri).

Finalman, si de premye estrateji yo pa ta mache : chwazi demisyone si nou jije sa nesesè. Si gen kèk gason ki bay enpresyon yo gen yon jilbriyis (peni) nan plas sèvo yo, montre konesans nou pa nan mitan janm nou.

Leve vwa ou pou ou di ou pa pou vann !!!

Hashtag pa m pou ride medam yo denonse asèlman seksyèl nan travay an Ayiti

Une petite traduction

Effectivement, vous n’avez rien compris du paragraphe précédent. Personnellement, j’avais décidé de soumettre mon texte en créole haïtien. En fait, dès que je traite de sujets sensibles, touchant l’âme populaire, je préfère la langue commune.

Pour faire court, je vous explique. Je suis parti de l’hypothèse que les femmes, quelque soit leur niveau social, sont victimes de harcèlement sexuel au travail. Qu’il s’agisse de la femme au bureau, de la marchande ambulante, elles ont le même combat. Tout peut commencer à partir d’une remarque sur la rondeur de leurs fesses. Puis l’agresseur peut enchaîner avec une proposition indécente. Ensuite, il peut passer aux demandes catégoriques.

Effectivement, une femme qui porte plainte pour de telles agressions ne sera pas prise au sérieux. De ce fait, j’ai proposé des stratégies dans mon texte. Premièrement, rappeler au harceleur son statut d’homme engagé. Lui demander des nouvelles de sa femme et de ses enfants pourrait le couvrir de honte. Jusque là, ça pourrait marcher contre certains. Néanmoins, d’autres patrons ou cadres sont tellement insistants qu’il faut leur piquer une crise pour avoir gain de cause. Le but, c’est de rendre honteux. Malheureusement, le rapport de forces n’est pas égal. Certaines femmes sont obligées de démissionner si elles décident de ne pas entrer en compromission.

Quoiqu’il en soit, la femme harcelée n’a pas à se sentir honteuse. Même en cas de viol, la victime doit pouvoir sortir de son silence, ravaler son dégoût pour dénoncer. En fait, le second texte primé relatait une histoire de viol. Jusque là, son auteure n’avait pas eu le courage de se lever, semble-t-il, restant K.O. sous le poids de l’ignominie.

Un hashtag créé, quoi d’autre?

J’avais vu l’aspect ludique de cette création de hashtag tout en étant conscient de la gravité du problème. Pendant la remise de prix, une fois arrivé au second prix, je n’imaginais pas qu’un texte écrit par un homme puisse remporter le premier prix. Dans ma tête,  il n’y a pas mieux que les femmes pour dénoncer leurs maux. Cependant, j’ai bien accepté le côté positif des choses. Ma plume a toujours été au service des marginalisés et des minorités.

J’ai aimé les paroles de Madame Mars dans son discours de circonstance. En effet, certains pourront croire que cela ne va pas faire avancer la cause des femmes harcelées. Toutefois, la parole est comme une fumée. Quand elle doit être libérée, elle se fraie un chemin même dans des interstices…

Selon Asia Argento, l’une des premières actrices à avoir révélé avoir été violée par Harvey Weinstein.

#MeToo : “La plus grande révolution pour les femmes depuis le droit de vote”

Si certains hommes ont montré avoir un pénis à la place du cerveau, les femmes doivent pouvoir affirmer que leurs compétences ne se trouvent pas entre leurs cuisses.