#Mondochallenge : Internet, mon mal nécessaire dans un monde effréné

Article : #Mondochallenge : Internet, mon mal nécessaire dans un monde effréné
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26 juin 2017

#Mondochallenge : Internet, mon mal nécessaire dans un monde effréné

« Si Internet n’existait, il aurait fallu l’inventer ».

Depuis l’avènement du réseau informatique mondial, la vie de l’homme n’est plus le même. Par exemple, notre façon de communiquer a changé. Au lieu de passer de longues heures au téléphone, un jeune gardera le contact sur Facebook en temps réel. Pourquoi faire tout ce déplacement en entreprise quand on peut lancer une vidéoconférence? Parfois, je me préoccupe du sort des photographes en studio tellement qu’il est facile de se prendre en photo et de les partager… De nouveaux métiers ont été créés comme les métiers de l’Internet : webmaster, développeur web, chef de projet multimédia, webdesigners, intégrateur html… Le monde devient un village. Point n’est besoin d’attendre des jours pour recevoir son courrier, l’accès à l’information s’obtient en un clic.

Il y a presqu’un demi-siècle naissait (presque) Internet. J’ai découvert Internet en 2004. À l’époque, les seuls réseaux sociaux les plus populaires étaient Hi5 et Badoo. J’allais tomber en amour avec le site web d’hébergement de vidéos créé le 14 février 2005, Youtube. Il fallait utiliser un ordinateur de bureau pour jouer à Miniclip (abattre Ben Laden). Les nouvelles technologies ont évolué à une vitesse fulgurante que j’en suis moi-même étonné.

J’ose dire que je suis un  « digital native »  c’est-à-dire j’appartiens à la génération Y. Premièrement, j’ai connu la cassette, le CD tout comme j’ai appris à utiliser SoundCloud. Deuxièmement, j’ai appris à chercher dans l’annuaire téléphonique tout comme je maîtrise Facebook pour chercher un contact. Au final, je peux aller voir les gens, les téléphoner tout comme leur envoyer des mails (s’ils y ont accès). Tout ça pour vous dire que j’ai appris jeune à vivre parmi les médias envahissants.

Internet

    Crédit photo : Geralt / Pixabay

 

Vivre avec ou sans Internet?

On a déjà lancé des journées sans connexion, des journées sans téléphone portable auxquelles je n’ai pas encore participé. Passer une journée sans vérifier mes e-mails, ma page Facebook. Cela ne m’avait pas effleuré l’esprit. Pourrais-je me passer d’Internet aujourd’hui? Il est vrai que l’habitude est une seconde nature. Ça se peut tout comme on peut vivre sans électricité. Internet me donne plus d’ouverture sur le monde. Mais, s’il n’existait pas, je pourrais bien vivre sans.

Il y a de cela quelques années, le monde vivait très bien sans Internet. Pour trouver une information, on cherchait dans les dicos, dans les encyclopédies. Aujourd’hui, il suffit de googleliser. De toute l’histoire de l’humanité, l’information n’a jamais été aussi accessible.

À l’école, les professeurs envoient les élèves effectuer des recherches sur Internet. Pour vous acheter un billet d’avion ou avoir accès à vos comptes bancaires, il vous suffit de quelques clics. On économise du temps et de l’argent. Force est de reconnaître qu’Internet est nécessaire à nos vies actuelles.

S’adapter aux nouvelles réalités de l’Internet

Conscient des dangers du Net, un grand nombre de parents contrôle l’utilisation qu’en fait leurs enfants. S’initier à Internet fait à présent partie de l’éducation. La pornographie devient « normale » et plus que jamais accessible.

Sur le plan humain, les parents exposent trop tôt leurs enfants à Internet. On a l’impression que nous nous préoccupons plus des likes que ceux qui nous entourent.

L’avènement des nouvelles technologies a donné de nouvelles pistes à la criminalité. On parle de cybercriminalité, de cyberterrorisme. Certains pays ont dû, soit amender leurs systèmes de droit, soit chercher des bases légales dans leurs constitutions, pour faire face à ces nouvelles réalités.

Internet
© Geralt / Pixabay

Certes, ceux de ma génération sont une génération « perdue », « désabusée »… une génération qui cherche sa place dans la société. Précaires, méfiants vis à vis de la politique, nous sommes pourtant mieux éduqués que nos aînés X.

La génération Z est encore plus numérique que la mienne. Cette génération sera probablement aussi bien éduquée si ce n’est plus encore que la génération Y. Et elle devra briser le silence et faire les bons choix…

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